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Cordyceps
Cordyceps Sam 27 Mar - 21:49
Cordyceps
Le Cordyceps est un champignon parasite entomopathogène. Chaque espèce a pour particularité d’infecter un type d’insectes : des fourmis, des araignées, des larves, voire même d’autres champignons. Il en existe des centaines et des centaines de variétés, abondantes dans les zones tropicales d’Asie et d’Amérique Centrale.
Du grec cordycê “bosse, nœud” et ceps “tête”, le fonge se présente sous la forme de stromas uniques, fibreux et mous, allant du rose pâle au rouge vif, dont le sommet hémisphérique rigide contient 4 à 8 spores infectieuses.
Après avoir investi la nourriture de son hôte, le Cordyceps se développe et investit son cerveau. Trois semaines s’écoulent, durant lesquelles un feutrage blanchâtre se répand à la surface du corps infecté, jusqu’à ce que les fructifications percent la carapace ou la chair. Les spores éclatent alors de ses extrémités, mettant en péril tout autre insecte sur le passage de leur chute.
Le développement et les bienfaits du Cordyceps sont bien connus, et ce avant 2018. Surnommé or brun en médecine chinoise, le champignon est séché, réduit en poudre et consommé pour améliorer ses performances physiques et sexuelles. De l’autre côté du Pacifique, de petits agriculteurs s’en servent de pesticide naturel, inoffensif pour l’être humain.
En 2018, des activistes écologiques contribuent à importer et démocratiser l’usage du Cordyceps aux Etats Unis, au sein de permacultures et dans les placards des particuliers. Le groupe industriel TerraFarms y voit l’occasion parfaite de s’imposer sur le green market. Après avoir engagé plusieurs batailles légales qu’ont clôturées de nombreux arrangements financiers, le monopole de la recherche, de la production et de la vente du Cordyceps sur le territoire américain leur revient entièrement.
Des programmes de plus en plus onéreux en Recherche & Développement aboutissent à la mise sur le marché de souches génétiquement modifiées du Cordyceps, ciblant des insectes, des rongeurs et aujourd’hui… des humains.
Du grec cordycê “bosse, nœud” et ceps “tête”, le fonge se présente sous la forme de stromas uniques, fibreux et mous, allant du rose pâle au rouge vif, dont le sommet hémisphérique rigide contient 4 à 8 spores infectieuses.
Après avoir investi la nourriture de son hôte, le Cordyceps se développe et investit son cerveau. Trois semaines s’écoulent, durant lesquelles un feutrage blanchâtre se répand à la surface du corps infecté, jusqu’à ce que les fructifications percent la carapace ou la chair. Les spores éclatent alors de ses extrémités, mettant en péril tout autre insecte sur le passage de leur chute.
Le développement et les bienfaits du Cordyceps sont bien connus, et ce avant 2018. Surnommé or brun en médecine chinoise, le champignon est séché, réduit en poudre et consommé pour améliorer ses performances physiques et sexuelles. De l’autre côté du Pacifique, de petits agriculteurs s’en servent de pesticide naturel, inoffensif pour l’être humain.
En 2018, des activistes écologiques contribuent à importer et démocratiser l’usage du Cordyceps aux Etats Unis, au sein de permacultures et dans les placards des particuliers. Le groupe industriel TerraFarms y voit l’occasion parfaite de s’imposer sur le green market. Après avoir engagé plusieurs batailles légales qu’ont clôturées de nombreux arrangements financiers, le monopole de la recherche, de la production et de la vente du Cordyceps sur le territoire américain leur revient entièrement.
Des programmes de plus en plus onéreux en Recherche & Développement aboutissent à la mise sur le marché de souches génétiquement modifiées du Cordyceps, ciblant des insectes, des rongeurs et aujourd’hui… des humains.
Re: Cordyceps Sam 27 Mar - 21:49
Cordyceps
La souche mutée Ophiocordyceps Universalis des laboratoires TerraFarms est à l’origine de la pandémie mondiale qui décime l’Humanité.
À l’origine, les modifications génétiques apportées au Cordyceps Militaris devaient rendre le pesticide efficace contre les rongeurs et autres petits mammifères. Contre toutes les mises en garde de son équipe scientifique en charge du projet, TerraFarms n’a pas hésité à falsifier les rapports de contrôle des risques pour produire et vendre rapidement sa nouvelle création.
Son marketing vert ultra-agressif a porté ses fruits : le monde entier s’arrache et consomme l’Orpheus... non sans conséquences désastreuses.
Les premiers symptômes d’infection ne tardent pas à apparaître et à être recensés partout dans le monde. Un mois seulement après la mise sur le marché de l’Orpheus, les plus grands spécialistes en épidémiologie parviennent à observer, décrire et prévoir les quatre stades de ce qu’ils nomment rapidemet le Cordyceps Brain Infection (CBI).
Si les tentatives de TerraFarms pour discréditer la parole scientifique fonctionnent un temps, la version des épidémiologues finit par faire consensus. Le Center for Disease Control publie et diffuse les premiers flyers d'information et prévention.
L'infection se transmet en ingérant des aliments contaminés, en respirant les spores du Cordyceps ou en entrant en contact avec les fluides corporels d'une personne infectée, notamment par morsure. Après une période d'incubation d'environ deux jours, le Cordyceps éclot, atteint le cerveau et prend le contrôle des fonctions vitales de son hôte. Après un an, toute trace de l'individu qu'il était a disparu.
Le parasite cherche avant tout à se préserver et répandre ses spores. Il privilégie les endroits sombres, humides et clos.
À l’origine, les modifications génétiques apportées au Cordyceps Militaris devaient rendre le pesticide efficace contre les rongeurs et autres petits mammifères. Contre toutes les mises en garde de son équipe scientifique en charge du projet, TerraFarms n’a pas hésité à falsifier les rapports de contrôle des risques pour produire et vendre rapidement sa nouvelle création.
Son marketing vert ultra-agressif a porté ses fruits : le monde entier s’arrache et consomme l’Orpheus... non sans conséquences désastreuses.
Les premiers symptômes d’infection ne tardent pas à apparaître et à être recensés partout dans le monde. Un mois seulement après la mise sur le marché de l’Orpheus, les plus grands spécialistes en épidémiologie parviennent à observer, décrire et prévoir les quatre stades de ce qu’ils nomment rapidemet le Cordyceps Brain Infection (CBI).
Si les tentatives de TerraFarms pour discréditer la parole scientifique fonctionnent un temps, la version des épidémiologues finit par faire consensus. Le Center for Disease Control publie et diffuse les premiers flyers d'information et prévention.
L'infection se transmet en ingérant des aliments contaminés, en respirant les spores du Cordyceps ou en entrant en contact avec les fluides corporels d'une personne infectée, notamment par morsure. Après une période d'incubation d'environ deux jours, le Cordyceps éclot, atteint le cerveau et prend le contrôle des fonctions vitales de son hôte. Après un an, toute trace de l'individu qu'il était a disparu.
Le parasite cherche avant tout à se préserver et répandre ses spores. Il privilégie les endroits sombres, humides et clos.
S'appuyant sur des instincts primaires déformés, la personne infectée devient alors hyper-agressive et violente. Elle attaque à vue quiconque a le malheur d'entrer dans son champ de vision pour le dévorer. Outre des yeux injectés de sang et l'apparition de mycélium sanguinolent à la surface de sa peau, l'hôte conserve une apparence humaine et, les premiers jours, sa conscience. Il n'est pas rare d'entendre des coureurs gémir, pleurer, articuler les vestiges d'une langue ou encore regarder sa victime avec désespoir.
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